Madame Catherine Samba Panza, élue Présidente de transition de la République Centrafricaine

 

 

Présidente par intérim du CNT : Léa 
Koyassoum Doumta

Présidente par intérim du CNT : Mme Léa Koyassoum Doumta

 

 

Présente élue par la CNT 
de transition de la RCA : Mme Catherine Samba Panza

Présidente élue par la CNT de transition de la RCA : Mme Catherine Samba Panza


 

Une prouesse en République Centrafricaine. La maire de Bangui, Mme Catherine Samba Panza, devient présidente de la Transition en Centrafrique. Elle est la première dame à occuper ce haut poste de l'Etat.

Elle passe le 2e tour avec 75 voix contre 53 à Désiré Kolingba.
Bon vent, Mme la Présidente! Paix et Concorde dans ce pays meurti, en déliquescence, tombé dans les eaux abyssales.
V. Bissengué (webmaster de sangonet.com)

CATHERINE SAMBA6pANZA, PRESIDENTE INTERIMAIRE DE LA RCA

CATHERINE SAMBA6pANZA,? PRESIDENTE INTERIMAIRE DE LA RCA

Samba-Panza élue présidente de la Centrafrique, le 20 janvier à Bangui. (AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO)
Samba-Panza élue présidente de la République Centrafricaine, le 20 janvier à Bangui


Maman Cathy, notre présidente

Elle a obtenu 75 voix contre 53 pour Désiré Bilal Nzanga Kolingba

De père camerounais et de mère centrafricaine, Catherine Samba Panza a vu le jour le 26 juin 1956 à N'Djamena (Tchad). Ayant fait tout son cursus scolaire à Bangui, elle s’envole pour la France où elle fait plusieurs formations diplômantes et qualifiantes : une licence en sciences de l’information et de la communication et un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en droit des assurances obtenus à l’Université de Paris II – Assas.

De retour à Bangui, elle intègre l’assureur UCAR, une filiale du groupe UAP (Union des Assurances de Paris), actuellement allianz – où elle occupera des postes de direction durant une vingtaine d’années. Ambitieuse, maman Cathy, va créer sa propre entreprise de courtage en assurances.


Sur le plan politique, Catherine Samba-Panza a été la vice-présidente du dialogue national organisé en 2004, et présidente du comité de suivi du dialogue national (csdn). Incomprise par le régime de Bozizé pour sa franchise, elle a été virée quelques années plus tard et le CSDN a été dissoute de facto.


En mai 2013, elle sera appelé par Michel Djodia pour gérer la Mairie de Bangui, poste qu’elle a conservé jusqu’à son élection à la présidence de la transition.

Catherine Samba Panza est mariée et mère de trois enfants.

 

Lundi 20 Janvier 2014 - 20:12

Source : bêafrika Sango

 


 

Centrafrique: les priorités de la nouvelle présidente

Catherine Samba-Panza à l'Assemblée nationale de Bangui, après son élection à la présidence de la transition en RCA, le 20 janvier 2014. REUTERS/Siegfried Modola

 

Par RFI - mardi 21 janvier 2014 à 00:06

 

Le Parlement centrafricain a élu à la présidence, ce lundi 20 janvier, une femme, la première dans l’histoire troublée de la Centrafrique. Catherine Samba-Panza a lancé « un appel vibrant » à déposer les armes. Elle est décrite comme une battante, avec une longue expérience politique. Elle a reçu un fort soutien international, militaire mais aussi financier et les chantiers qui l’attendent sont nombreux.

La maire de la capitale Bangui aime se présenter comme une mère, au sens maternel, pour apaiser les tensions. Une mère désireuse, disait-elle ce lundi, de voir ses enfants vivre en paix.

 

Parmi les huit candidats, elle était sans doute la seule à faire à ce point consensus. Peut-être parce que cette juriste en assurances, âgée de 58 ans, s’est toujours tenue éloignée des luttes de clans. Ce lundi, anti-balaka et ex-Seleka saluent son élection.

 

Catherine Samba-Panza était par ailleurs la favorite des diplomates étrangers et, aussitôt élue, la nouvelle chef de l’Etat de transition a lancé un appel au désarmement des milices et des groupes armés.

 

La nouvelle présidente de Centrafrique a également mentionné une autre priorité : celle de créer les conditions pour que les 600 000 Centrafricains qui ont fui à l’étranger puissent revenir au pays, et que les 450 000 déplacés puissent quitter leurs camps et rentrer chez eux.

 

La question économique est l’autre priorité, bien-sûr. Relancer l’Etat et l’administration. Rappelons que les salaires ne sont plus versés aux fonctionnaires depuis quatre mois. Mais pour le moment, l’heure est à la formation d’une équipe gouvernementale qui devra mener le pays vers des élections d’ici un an.

 

Réactions

 

En France, le chef de l'Etat François Hollande, qui joue un rôle important dans la mobilisation de la communauté internationale sur la crise en Centrafrique, a d'abord félicité Catherine Samba-Panza. Il a aussi assuré que la France se tiendrait à ses côtés dans cette tâche difficile.

Parmi les autres réactions, celle de la classe politique centrafricaine qui applaudit, elle aussi, l'élection de Catherine Samba-Panza.

Joint par RFI, l'un des poids lourds de la vie politique, Martin Ziguélé, président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) et de l’Alliance des forces démocratiques de la transition, estime qu'elle est la personne la mieux placée pour réconcilier la nation, à ce stade de la crise.

 

Martin Ziguélé :

Président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) et de l’Alliance des forces démocratiques de la transition :

« Naturellement, l’Alliance des forces démocratiques pour la transition tient à exprimer toute sa satisfaction pour ce processus qui crédibilise notre pays ».